Cinq militants des mouvements citoyens et des structures des droits humains ont été libérés et deux autres gardés à l’agence nationale de renseignement (ANR) après leur arrestation alors qu’ils manifestaient pour dénoncer l’occupation de Bunagana par le M23 dans le Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo 600 jours après.
C’est ce qu’a annoncé ce lundi 05 février le président de l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO), Jean-Claude Katende sur le réseau social X tout en remerciant tous ceux qui sont intervenus pour qu’on libère les militants des mouvements citoyens arrêtés.
“Je remercie toutes/tous ceux qui sont intervenus pour qu’on libère les militants des mouvements citoyens qui ont été arrêtés le samedi. On a libéré 5, il y en a encore deux qui sont gardés à l’ANR(Bienvenu et Freud). Nous demandons aussi leur libération”, a déclaré cet acteur des droits humains.
Dimanche, l’opposant Martin Fayulu avait condamné “ fermement ” l’arrestation de ces militants.
Pour rappel, de nombreux militants des mouvements citoyens et des droits humains ont été arrêtés samedi dernier à Kinshasa, devant le palais du peuple alors qu’ils protestaient contre l’occupation de la cité de Bunagana dans la province du Nord-Kivu, 600 jours après. Les autres manifestants ont été dispersés par les gaz lacrymogènes lancés par les services de l’ordre.
La rébellion M23 soutenue par l’armée Rwandaise selon les autorités Congolaises et les experts de l’organisation des nations unies continue à occuper la cité de Bunagana malgré les appels des communautés africaine et internationale exigeant son retrait. La rébellion attend un dialogue direct avec Kinshasa, ce dernier ne l’envisage pas et attend le retrait effectif de la rébellion des localités occupées pour une éventuelle discussion.
Gedeon Kangimba
