La ville province de Kinshasa est polluée, ces derniers temps, par les nuances sonores dans tous ses coins, et la ville devient de plus en plus invivable, avec des ambiances qui vont jusqu’à X-time.
En 2020, le ministre de l’environnement avait pris une mesure concernant les bars, selon laquelle « les bars ne peuvent s’ouvrir que de 18h à 23h la semaine, de 18h à minuit le samedi et de 11h à minuit le dimanche. » Cette mesure n’a pas été bien accueillie par les tenanciers des bars ni par les gens qui fréquentent les bars alors que cet arrêté du ministre provincial rajoute : « Quiconque contrevient aux dispositions, l’autorité territoriale peut procéder au retrait de la licence d’exploitation. »
Comme dans la commune de Ndjili précisément au troisième quartier (Q13), trois bars entourent deux centres hospitaliers, jouant la musique à un volume très élevé, un acte qui dérange les malades internés qui ont aussi besoin du repos.
De même pour certaines églises qui sont à la base des nuisances sonores, elles installent des baffles sur la chaussée.
De fois c’est la guerre entre les églises et bars en termes des nuisances sonores, les églises installent leurs baffles sur la chaussée et de même aussi pour les bars. Les tenanciers des bars se plaignent du comportement des églises et les accusent des mauvaises foi.
« Ce que font les pasteurs, ce n’est pas bon, nous les laissons le matin finir avec leurs cultes sans jouer de la musique, mais eux ils se pointent même à nos moments d’ouvrir les bars », a dit Mboshi un des tenanciers dans la commune de Ndjili.
Les habitants se disent très déçus face au silence des autorités de la ville de Kinshasa et accusent ces dernières de complices de ces actes.
Face à cette situation, ce sont les habitants qui en souffrent, et appellent les autorités compétentes à vite réagir.
Alpha Lushima KABASU